Presented for the first time subtitled in English, this interview, though dating from 1985, is a rare news. Yuri Bezmenov, ex-KGB agent spent in the West in the 1970s it tells the menu techniques destabilization and manipulation of public opinion.
The interview can understand why in 2007 we still have to contend with a left lunar why so many teachers continue to undermine formatted generations of schoolchildren and students and the fight against Marxist socialism, despite all the evidence its harmfulness, is still on the agenda. Culture "egalitarian" anti-racism ideology, problems related to immigration for example, are very closely related to the intense misinformation that has saturated the minds until the 90s. We are reaping the fruit indigestible today.
Yuri Bezmenov reveals how the socialist-communist bloc:
• knowingly implemented a comprehensive policy of manipulating opinion elites and globally.
• conditioned schoolchildren and students to Western socialist ideals on at least three generations. This task he represented 85% of the activity of the KGB.
• systematically recruited all opinion makers in the West for influence and destabilize the non-communist world.
• conditioning and a "de-moralize" (loss of values) whole sections of society, become the "useful idiots" of socialism.
In a conference that there are still traces on the Internet, Yuri Bezmenov - alias Thomas Schuman - has given further guidance on techniques aimed at destabilizing Western nations. Among these strategies destabilization, he cites include:
• sabotage of national, ethnic, racial, religious, linguistic
• ridiculed patriotic sentiment by degrading the status of mental illness (psychotic)
• promoting political unrest in the world of work by politicizing trade unions.
We therefore have both feet inside and we have not changed the world: we are still the heirs of the Cold War. It is now inside the tent disease from spreading. And "useful idiots" are still active.
http://www.notanotherconspiracy.com/2008/10/demoralizationdestabilizationcrisisnorm.html
Yuri Bezmenov: les idiots utiles du socialisme
Présentée pour la première fois sous-titrée en français, cette interview, bien que datant de 1985, est d’une rare actualité. Yuri Bezmenov, ex-agent du KGB passé à l’Ouest dans les années 1970 y raconte par le menu les techniques de déstabilisation et de manipulation de l’opinion.
Cet entretien permet de comprendre pourquoi, en 2007, nous devons encore composer avec une gauche lunaire, pourquoi autant de profs formatés continuent de saper des générations d’écoliers et d’étudiants et pourquoi la lutte contre le socialisme marxiste, malgré toutes les preuves de sa nocivité, est toujours à l’ordre du jour. La culture “égalitariste”, l’anti-racisme idéologique, les problèmes liés à l’immigration par exemple, sont très étroitement liés à l’intense désinformation qui a saturé les esprits jusque dans les années 90. Nous en récoltons les indigestes fruits aujourd’hui.
Yuri Bezmenov révèle comment le bloc socialo-communiste :
• a sciemment mis en œuvre une politique globale de manipulation de l’opinion et des élites au niveau mondial.
• a conditionné les écoliers et étudiants occidentaux aux idéaux socialistes sur au moins trois générations. Cette tâche représentait selon lui 85% de l’activité du KGB.
• a systématiquement recruté tous les faiseurs d’opinion à l’ouest pour influencer et déstabiliser le monde non-communiste.
• a conditionné et “dé-moralisé” (perte des valeurs) des pans entiers de la société, devenus les “idiots utiles” du socialisme.
Dans une conférence dont il reste des traces sur Internet, Yuri Bezmenov - alias Thomas Schuman - a donné d’autres indications sur les techniques destinées à déstabiliser les nations occidentales. Parmi ces stratégies de déstabilisation, il cite entre autres :
• le sabotage des unités nationales, ethniques, raciales, religieuses, linguistiques
• la ridiculisation du sentiment patriotique en le dégradant au rang d’une maladie mentale (psychotic)
• l’encouragement de l’agitation politique dans le monde du travail en politisant les syndicats.
Nous avons donc bien les deux pieds dedans et nous n’avons pas changé de monde : nous sommes toujours les héritiers de la guerre froide. C’est aujourd’hui de l’intérieur que la maladie tente de se répandre. Et les “idiots utiles” sont toujours aussi actifs.
Texte de l’interview de Yuri Bezmenov
Nous interviewons aujourd’hui Yuri Alexandrovitch Bezmenov. Youri Bezmenov est né en 1939 dans la banlieue de Moscou. Il est le fils d’un officier de haut rang de l’armée soviétique. Il est issu des écoles de l’élite du système soviétique, et il est devenu un expert de la culture et des langues de l’Inde. Il a fait une carrière exceptionnelle au sein de Novosti, qui était, et est encore, l’agence de presse du régime soviétique, agence qui servait également de paravent pour le KGB.
Il est passé à l’Ouest en 1970 après été avoir été totalement dégouté du système soviétique, et il l’a fait au péril de sa vie. C’est certainement l’un des plus grands experts mondiaux en matière de propagande soviétique, de désinformation et de manipulation. Quand les soviétiques parlent de subversion idéologique , qu’entendent-ils par là ?
La subversion idéologique, c’est un processus qui n’a rien d’illégal ou de caché. C’est une action menée au grand jour. Il suffit pour s’en rendre compte de se déboucher les oreilles, d’ouvrir les yeux, et cela devient évident. Il n’y a aucun mystère. Cela n’a rien à voir avec l’espionnage. Je sais que travailler dans le renseignement, cela fait plus romantique, c’est plus vendeur auprès du public. C’est sûrement pour ça que les producteurs d’Hollywood aiment tant les films du genre James Bond.
Mais en réalité, l’action principale du KGB n’est pas du tout de faire du renseignement. Selon moi, et selon l’avis de beaucoup d’autres transfuges qui ont le même profil que moi, seuls 15% du temps, de l’argent et des effectifs sont consacrés à l’espionnage en tant que tel. Les 85% restants sont consacrés à un processus très lent, que l’on appelle soit subversion idéologique ou manipulation de l’opinion, - xxxxxxxxxxx dans le langage du KGB - ou guerre psychologique . Cela signifie essentiellement : changer la perception de la réalité de tous les américains, au point que malgré la profusion d’information, plus personne n’est plus capable de tenir un raisonnement correct afin de défendre ses propres intérêts, ceux de sa famille, de sa communauté, ou de son pays. C’est un processus de lavage de cerveau généralisé, qui va très lentement, et qui comprend 4 phases.
La première phase est celle de la démoralisation . Cela prend entre 15 et 20 ans pour démoraliser un pays. Pourquoi tant d’années ? Parce que c’est le nombre d’années minimum requis pour éduquer une génération d’étudiants du pays visé, et pour l’exposer à l’idéologie adverse. En d’autres termes, l’idéologie marxiste-léniniste est actuellement injectée dans les esprits malléables d’au moins 3 générations de jeunes américains, sans rencontrer de résistance, sans être contre-balancée par les valeurs de base de l’Amérique ou par un patriotisme américain.
L’essentiel de l’activité du département était de compiler d’énormes quantités d’information sur des personnes qui étaient ensuite instrumentalisés pour influencer l’opinion publique. Éditeurs, écrivains, journalistes, acteurs, éducateurs, profs de sciences politiques, députés, hommes d’affaires… La plupart de ces gens étaient divisés en deux groupes : ceux qui soutenaient la politique du régime soviétique étaient promus à des postes de pouvoir. grâce à la manipulation de l’opinion et des media. Ceux qui refusaient l’influence du communisme dans leur pays, leur réputation était ruinée. Ou ils étaient exécutés. Physiquement. Révolution oblige.
Ainsi, dans une petite ville du Sud-Vietnam, plusieurs milliers de Vietnamiens ont été exécutés en une seule nuit, après que la ville ait été prise par les Viet-Cong, au bout de seulement deux jours. Et la CIA n’a jamais compris comment les communistes avaient pu aller si vite, pour repérer chacun d’entre eux, connaître leurs domiciles là où les trouver, les arrêter, tout cela en une seule nuit. en à peine quelques heures, avant le lever du jour, et les embarquer dans des camions, les conduire hors de la ville et les exécuter.
La réponse est très simple : bien avant que les communistes occupent la ville, il existait un réseau complet d’informateurs, des vietnamiens habitant la région, qui savaient absolument tout des personnes en mesure d’influencer l’opinion publique, jusqu’aux simples barbiers ou aux chauffeurs de taxi. Tout ceux qui étaient favorables aux États-Unis ont été exécutés. Même chose à Hanoï [Vietnam], pilotée par l’ambassade soviétique. et je faisais la même chose à New-Dheli. À ma grande horreur, j’ai découvert, dans les dossiers des personnes qui allaient être exécutées, le nom de journalistes pro-soviétiques qui étaient mes amis personnels
- Pro-soviétiques !?
- Oui, absolument ! Ils défendaient un idéal communiste, ils avaient fait plusieurs voyages en URSS. Et pourtant, le KGB avait décidé que, révolution oblige, pour mener à bien les changements politiques drastiques de l’Inde, il fallait les éliminer. - Pourquoi cela ? Parce qu’ils en savaient trop… Simplement parce que les idiots utiles, les gens de gauche qui sont idéalistes, qui croient en la beauté du système soviétique, communiste, socialiste… quand ils ouvrent les yeux sur la réalité, ils deviennent les pires ennemis du système.
C’est pourquoi mes instructeurs, au KGB, insistaient tout particulièrement sur ce point : Ne vous préoccupez jamais des gauchistes. Oubliez ces prostitués politiques. Visez plus haut. Telles étaient mes instructions. Essayez de pénétrer les média conservateurs bien établis, essayez d’atteindre les producteurs de films riches à millions les intellectuels, les milieux soit-disant académiques, entrez en contact avec les cyniques, les égo-centriques qui peuvent vous mentir d’un air angélique en vous regardant droit dans les yeux. Voilà les gens qu’il fallait recruter : ceux qui n’avaient plus aucuns principes moraux, les gens avides de pouvoir, ceux qui se prennent pour quelqu’un, ou qui se croient très importants. Voilà les profils que le KGB cherchait à recruter .
- Mais pour éliminer les autres, ne sont-ils pas utiles ?
- Non, ils ne sont utiles que dans la phase de déstabilisation du pays. Par exemple, tous les gens de gauche ici, tous ces professeurs, et ces magnifiques défenseurs des droits à l’égalité, sont instrumentalisés dans ce processus de subversion, et ce uniquement pour déstabiliser le pays. Quand cette étape sera achevée, ils ne seront plus nécessaires. Ils en savent trop. Quand leurs illusions tomberont, une fois un pouvoir marxiste en place, ils seront bien évidemment scandalisés, car ils s’imaginent que ce sont eux qui vont prendre le pouvoir. Cela n’arrivera jamais bien sur. Ils seront alignés contre un mur et exécutés. Ils seraient les adversaires les plus acharnés d’un régime marxiste-leniniste.
C’est ce qui s’est passé au Nicaragua : vous vous souvenez quand la plupart des anciens communistes ont été jetés en prison, ou quand l’un d’entre eux a changé de camp pour s’opposer aux sandinistes. C’est aussi arrivé à Grenade, quand Maurice Bishop, du parti marxiste, a été exécuté par un autre, plus marxiste que lui. Même chose en Afghanistan quand Taraki a été assassiné par Amin, lui même assassiné par Karmal avec l’aide du KGB. Même chose au Bangladesh, avec Mujibur Rahman, un leader de gauche très pro-soviétique, assassiné par ses propres amis communistes de l’armée. Le mécanisme se répète chaque fois à l’identique. Une fois qu’ils ont servi, les idiots utiles sont soit exécutés jusqu’au dernier - je parle des idéalistes marxistes - ou exilés, ou jetés en prison, comme à Cuba, ou beaucoup d’anciens marxistes sont en prison.
Fondamentalement, l’Amérique est coincée par cette démoralisation . Si vous commenciez maintenant, à la minute même, à former une nouvelle génération d’américains, cela prendra quand même de 15 à 20 ans pour inverser la tendance, pour inverser cette perception idéologique de la réalité, et revenir à la normale et aux idées patriotiques.
Le résultat ? Vous pouvez observer le résultat. La plupart de ceux qui ont fait leurs études dans les années 60, de ceux qui ont quitté l’école, et la plupart des pseudo- intellectuels occupent à l’heure actuelle des postes de pouvoir au gouvernement, dans l’administration, dans les affaires, les médias, ou dans le système éducatif. Vous êtes coincés avec eux. Et vous ne pouvez pas vous en débarasser. Ils sont contaminés. Ils sont programmés pour penser et réagir à certains stimulus d’une façon déterminée. Vous ne pouvez pas changer leur façon de voir, même si vous leur présentez des informations véridiques. Même si vous leur démontrez que blanc, c’est blanc, et noir c’est noir, vous ne pouvez pas modifier leur perception de base et leur logique de comportement.
En d’autres termes, chez ces gens, le processus de «démoralisation» est total et irréversible. Pour débarasser la société de ces personnes, il faut de nouveau attendre 15 à 20 ans, pour éduquer une nouvelle génération d’étudiants, leur inculquer des idéaux patriotiques et en faire des gens de bon sens, qui agissent dans l’intérêt de la société américaine. Et ces personnes qui ont été programmées , et qui sont en place, favorables aux idéaux communistes, ce sont ces mêmes personnes qui seraient voués à être massacrés dans un tel système. La plupart d’entre eux, oui. Simplement parce que avec le choc psychologique qu’ils éprouveraient en découvrant ce qu’est VRAIMENT leur magnifique société d’égalité et de justice , ils se révolteraient, c’est bien évident. Ils seraient extrêmement mécontents, frustrés. Et un régime marxiste-léniniste ne peut tolérer ce genre de personnes. Ils rejoindraient à coup sûr le camp des dissidents et des opposants. Et à la différence des États-Unis actuels, il n’y a pas de place pour les dissidents dans un régime marxiste-léniniste. Ici, vous pouvez devenir très célèbre, comme Daniel Ellsberg, ou démesurément riche comme Jane Fonda, en répandant des opinions dissidentes ou en critiquant la politique du Pentagone. Dans un système marxiste, ces gens seraient simplement pfft’, écrasés comme des cafards. Ils n’obtiendraient rien en retour de leurs belles et nobles idées d’égalité. Ca, ils ne le comprennent pas. Ce serait un shock terrible pour eux.
Aux États-Unis, le processus de démoralisation est en fait terminé. Et cela depuis 25 ans. Il dépasse même toutes les espérances : la démoralisation atteint désormais une telle ampleur que même Andropov et tous ses experts n’auraient jamais rêvé d’un tel succès. Pour la plupart, elle est maintenant effectuée par les américains eux-mêmes sur d’autres américains, grâce à la disparition des repères moraux. Comme je l’ai dit auparavant, dire la vérité [sur les régimes marxistes] n’a plus aucune d’importance. Une personne démoralisée n’est plus en mesure de prendre en compte la réalité des faits. Les faits, le réel, cela ne l’atteint plus. Même si je la bombardais d’information, de preuves authentiques, de documents, de photos, même si je l’emmenais de force en URSS pour lui montrer les camps de concentration, elle refuserait de le croire, jusqu’à ce qu’il recoive un bon coup de pied au derrière. C’est seulement quand la botte militaire s’abattra qu’alors il comprendra. Mais pas avant. C’est ça le tragique de la démoralisation.
L’étape suivante est la déstabilisation : dans ce cas, les révolutionnaires ne se soucient plus de vos idées ou de votre façon de vivre. Tout ça ne compte plus. Cela prend seulement 2 à 5 ans pour déstabiliser un pays, et ce qui compte, ce sont les fondamentaux : économie, relations étrangères, défense. Et l’on peut voir clairement que, dans certains domaines, dans des domaines aussi sensibles que la défense ou l’économie, l’influence des idées marxistes-léninistes est absolument prodigieuse. Je n’en croyais pas mes yeux, il y a 14 ans, quand je suis arrivé ici, je ne pensais pas que le processus irait aussi vite.
L’étape suivante est l’insurrection. Cela prend environ 6 semaines pour amener un pays au bord de la crise, comme vous pouvez le voir en Amérique Centrale actuellement.
Après la crise, à la suite des violents changements de régime, de structure et d’économie, arrive ce que l’on appelle la phase de normalisation, qui peut durer indéfiniment. La normalisation est une expression d’un grand cynisme, issue de la propagande soviétique. Quand les chars ont envahi la Tchécoslovaquie en 1968, Brejnev a déclaré : Maintenant, la situation en Tchécoslovaquie est normalisée .
Et c’est ce qui arrivera aux Etats-Unis si vous laissez tous ces abrutis amener le pays à la crise, si vous les laissez promettre aux gens monts-et-merveilles et le paradis sur terre , si vous les laissez déstabiliser votre économie, éliminer l’économie de libre-échange, et mettre un gouvernement Big-Brother à Washington, avec des dictateurs bienveillants du genre Walter Mondale qui vous promettront tout ce que voulez, peu importe que ces promesses sont tenues ou non. Il ira ensuite à Moscou baiser les pieds de la nouvelle génération de criminels communistes. Il donnera l’illusion d’avoir les choses bien en main et qu’il contrôle la situation.
Mais la situation n’est PAS sous contrôle. Elle est même épouvantablement hors de tout contrôle, La plupart des politiciens américains, la plupart des médias, et le système éducatif forment une génération de gens qui croient vivre une période de paix. C’est faux. Les Etats-Unis sont en guerre. Une guerre non déclarée et totale, contre les principes et les fondements même de ce système. Et l’initiateur de cette guerre, ce n’est pas Andropov, bien sur, c’est une guerre contre le système communiste mondial, aussi ridicule que cela paraisse. ou contre la conspiration communiste mondiale, que cela fasse peur aux gens ou non, je m’en fiche. Et si vous n’avez pas peur maintenant, rien ne vous fera peur… Il ne faut pas devenir paranoiaque à ce sujet. A vrai dire, ce qui se passe actuellement, c’est que contrairement à moi, vous avez encore plusieurs années à vivre, - à moins que l’Amérique ne se réveille - avec cette bombe à retardement. Et le désastre approche chaque seconde un peu plus. Et contrairement à moi, vous n’aurez nulle part où vous réfugier. A moins d’aller en Antarctique, avec les pingouins. Ici, c’est le dernier pays de libertés, où tout reste possible.
Et que faire alors ? Que recommandez-vous aux Américains ?
La première chose qui me vient à l’esprit, c’est qu’il faut un effort national de grande ampleur pour éduquer les gens dans le sens des valeurs patriotiques, et ensuite expliquer le réel danger du système socialiste, communiste, quel que soit son nom, le danger de l’état providence , du système Big Brother . Si les gens ne réussissent pas à saisir l’imminence de ce danger et de cette évolution, rien n’aidera les Etats-Unis. Vous pouvez dire au revoir à vos libertés. à la liberté des homosexuels, aux droits des détenus etc… Toutes vos libertés disparaitront, elles seront carbonisées en quelques secondes. Et vos précieuses vies avec. Deuxièmement, au moins une partie de la population est convaincue que le danger est réel. Ils doivent FORCER le gouvernement, - et je ne parle pas d’envoyer des lettres, des pétitions, ou d’autres nobles et belles activités de ce genre - , je parle bien de forcer le gouvernement à arrêter d’aider le communisme.
Text of Yuri Bezmenov interview
We interview today Yuri Alexandrovich Bezmenov. Yuri Bezmenov was born in 1939 in the suburbs of Moscow. He is the son of a senior officer of the Soviet army. It comes from the schools of the elite of the Soviet system and became an expert on culture and languages of India. He made an outstanding career in Novosti, which was and still is, the news agency of the Soviet regime, which served agency also screen for the KGB.
He came to the West in 1970 after having been totally disgusted of the Soviet system, and he did risking his life. This is certainly one of the greatest world experts in the field of Soviet propaganda, disinformation and manipulation. When talking about the Soviet ideological subversion, qu'entendent they mean?
The ideological subversion, a process that did nothing illegal or hidden. It is a work in broad daylight. Just to realize that lead to the ears, open eyes, and it becomes obvious. There is no mystery. It has nothing to do with espionage. I know that working in intelligence, it is more romantic, more seller to the public. That is surely why producers like Hollywood movies as kind of James Bond.
But in reality, the main KGB is not at all to intelligence. In my opinion, and in the opinion of many other switchers who have the same profile as me, only 15% of the time, money and staff are dedicated to espionage as such. The remaining 85% are devoted to a very slow process, known as either subversion or ideological manipulation of public opinion - xxxxxxxxxxx in the language of the KGB - or psychological warfare. This essentially means: change the perception of reality for all Americans, to the point that despite the wealth of information, nobody is able to maintain a correct reasoning to defend its own interests, those of his family, his community or his country. It is a process of brainwashing widespread, which goes very slowly, which includes 4 stages.
The first phase is the demoralization. It takes between 15 and 20 years for one country demoralizing. Why so many years? Because the number of years the minimum needed to educate a generation of students in the target country, and to expose the hostile ideology. In other words, the Marxist-Leninist ideology is being injected into the malleable minds of at least 3 generations of young Americans, without resistance, without being against-balanced by the basic values of America or American patriotism.
Most of the activity of the department was to compile huge amounts of information on individuals who were then instrumentalized to influence public opinion. Publishers, writers, journalists, actors, educators, professors of political science, MPs, businessmen ... Most of these people were divided into two groups: those who supported the policy of the Soviet regime were promoted to positions of power. through the manipulation of public opinion and media. Those who refused the influence of communism in their country, their reputation was ruined. Or they were executed. Physically. Revolution forces.
Thus, in a small town in South Vietnam, thousands of Vietnamese were executed in a single night, after the city was taken by the Viet Cong, after only two days. And the CIA never understood how the Communists were able to go so fast, to identify each of them, their homes where to find them, arrest them, all in one night. in just a few hours before dawn, and the board of trucks, driving out of town and execute them.
The answer is very simple: long before the communists took the city, there was a comprehensive network of informers, of Vietnamese living in the region, who knew absolutely everything of people able to influence public opinion, to simple barbers or taxi drivers. While those who favored the United States were executed. Same thing in Hanoi [Vietnam], led by the Soviet Embassy. and I was doing the same thing in New Dheli. To my horror, I discovered in the files of people who would be executed, the name of pro-Soviet journalists who were my personal friends
- Pro-Soviet?
- Yes, absolutely! They were defending an ideal communism, they had made several trips to the USSR. Yet the KGB had decided that revolution requires to carry out drastic political changes in India, they should be eliminated. - Why? Because they knew too ... Simply because the useful idiots, people who left are idealists who believe in the beauty of the Soviet system, communist, socialist ... when they open their eyes to reality, they become the worst enemies system.
That is why my instructors, the KGB, particularly insisted on this point: Do you ever worry about leftists. Forget those political prostitutes. Check above. Those were my instructions. Try to penetrate the well-established conservative media, trying to reach film producers richer million intellectuals, those so-called academic, contact the cynics, the ego-centric that can lie with an air angelic you look in the eye. These people need to recruit those who had no moral principles, people hungry for power, those who take to someone, or feel very important. These are the profiles that the KGB sought to recruit.
- But to eliminate the other, are not they useful?
- No, they are useful only in the phase of destabilization of the country. For example, all people left here, all these teachers, and these magnificent defenders of the rights to equality, are instrumentalized in this process of subversion, and only to destabilize the country. When this step is completed, they will no longer be needed. They know too much. When their illusions fall, once a Marxist power in place, they will obviously shocked because they think they are the ones who will take power. This will never happen of course. They will be aligned against a wall and executed. They would be the most fierce opponents of a Marxist-Leninist.
That is what happened in Nicaragua: Do you remember when most of the former communists were imprisoned, or when one of them switched sides to oppose the Sandinistas. It also happened in Grenada, when Maurice Bishop's Marxist party, was executed by another, more Marxist than him. Same thing in Afghanistan when Taraki was murdered by Amin, himself assassinated by Karmal with the assistance of the KGB. Same in Bangladesh, with Mujibur Rahman, a leader of the left very pro-Soviet assassinated by his own friends in the communist army. The mechanism is repeated each time the same. Once they have served the useful idiots are either executed until the last - I speak of idealistic Marxist - or exiled or jailed, as in Cuba, and many former Marxists are in prison.
Basically, America is stuck with this demoralization. If you start now, at the minute, train a new generation of Americans, even when it takes 15 to 20 years to reverse the trend to reverse this ideological perception of reality, and return to normal and ideas patriotic.
The result? You can see the result. Most of those who have been educated in the 60s, those who have left school, and most pseudo-intellectuals currently occupy positions of power in government, administration, in business, media, or in the education system. You are stuck with them. And you can not rid you. They are contaminated. They are programmed to think and react to certain stimuli in a manner determined. You can not change their way of seeing, even if you have them truthful information. Even if you show them that white is white, and black is black, you can not change their perception of their basic and logical behavior.
In other words, among these people, the process of "demoralization" is total and irreversible. To rid society of these people, we must again wait 15 to 20 years to educate a new generation of students, instilling patriotic ideals and make sense of people who act in the interests of society American. And those who have been planned and are in place, pro-communist ideals, these same people would be doomed to be slaughtered in such a system. Most of them, yes. Simply because the psychological shock they face in discovering what is really magnificent society of equality and justice, they would revolt, it is obvious. They would be extremely upset, frustrated. And a Marxist-Leninist regime can not tolerate this kind of people. They surely would join the camp of dissidents and opponents. And unlike the United States today, there is no place for dissidents in a Marxist-Leninist regime. Here, you can become famous, like Daniel Ellsberg, or overly rich like Jane Fonda, by spreading dissent or criticism of Pentagon policy. In a Marxist system, these people would simply pfft 'crushed like cockroaches. They n'obtiendraient nothing in return for their fine and noble ideas of equality. Well, they do not understand it. It would be a terrible shock for them.
In the United States, the process of demoralization is over. And this for 25 years. It exceeds all expectations: the demoralization now reached such magnitude that even Andropov and all its experts would never have dreamed of such success. For most, it is now done by the Americans themselves on other American, with the disappearance of moral benchmarks. As I said before, telling the truth [about the Marxist regimes] no longer important. A demoralized person is not able to take into account the facts. The facts, reality, this does is over. Even if I bombarded with information, authentic evidence, documents, photos, even if I forcibly taken in the USSR to show him the concentration camps, she refuses to believe him until he receives a good kick in the behind. Only when the boot military strike that he will understand. But not before. That's the tragic demoralization.
The next step is destabilization: in this case, the revolutionaries have shown more of your ideas or your way of life. While it no longer. It takes only 2 to 5 years to destabilize a country, and what counts is the fundamental economy, foreign relations, defense. And one can see clearly that in some areas, in sensitive areas such as defense or the economy, the influence of Marxist-Leninist ideas is absolutely amazing. I could not believe my eyes, 14 years ago, when I arrived here I did not think the process would go so quickly.
The next step is the insurgency. It takes about 6 weeks to bring a country to the brink of crisis, as you can see in Central America today.
After the crisis, following the violent change of regime, structure and economy, comes what is called the phase of normalization, which can last indefinitely. Standardization is an expression of great cynicism, after the Soviet propaganda. When the tanks invaded Czechoslovakia in 1968, Brezhnev said: Now the situation is normalized in Czechoslovakia.
And that is what will happen in the USA if you leave all these morons bring the country to the crisis, if you promise to let people Mountains and wonders and the paradise on earth, if you let them destabilize your economy, eliminate the economy of free trade, and put a government-Big Brother in Washington, with benevolent dictators kind of Walter Mondale promettront you want anything, whether these promises are kept or not. It then goes to Moscow kiss the feet of the new generation of communist criminals. It will give the illusion of having things well in hand and control the situation.
But the situation is not under control. It is even terribly out of control, most American politicians, most of the media and the education system are a generation of people who believe living a period of peace. Wrong. The United States is at war. An undeclared war and total against the principles and foundations of this system. And the initiator of this war is not Andropov, of course, it is a war against the communist world, as ridiculous as it may seem. or conspiracy against the communist world, that it would scare people or not, I sheet. And if you're not afraid now, nothing will make you afraid ... We should not become paranoid about this. Indeed, what happens now is that unlike me, you have several more years to live - unless America is waking up - with this time bomb. And the disaster approach each second a little more. And unlike me, you do anywhere if required. Unless you go to Antarctica with penguins. Here is the last country of freedoms, where everything remains possible.
And what then? What do you recommend to the Americans?
The first thing that comes to mind is that we need a national effort large to educate people in the patriotic sense of values, and then explain the real danger of socialist, communist, whatever his name, the danger of the state welfare system Big Brother. If people fail to grasp the imminence of this danger and this development, nothing will help the United States. You can say goodbye to your freedoms. to freedom of homosexuals, prisoners' rights etc ... All your freedoms disappear, they will be charred in a few seconds. And with your precious lives. Second, at least part of the population is convinced that the danger is real. They must force the government - and I do not send letters, petitions, or other noble and beautiful work of this kind - I spoke well to force the government to help stop communism.
http://www.notanotherconspiracy.com/2008/10/demoralizationdestabilizationcrisisnorm.html
3 comentarios:
Olá, Cátia. Há outras palestras do Yuri Bezmenov no youtube com legendas em português.
Playlist aqui
http://www.youtube.com/view_play_list?p=F7CEFADB024E449D
Hasta Cuando, documentário sobre cuba
http://www.youtube.com/view_play_list?p=6357CCEDFBEC10A3
Soviet Subversion of the Free World Press (1984)
http://www.youtube.com/view_play_list?p=4CDAB99FAB5980BA
Soviet Story
http://www.youtube.com/watch?v=rAB8g6i7Ju8
Documentário - Comunismo, História de Ilusão
http://poderpatriota.blogspot.com/2009/03/documentario-comunismo-historia-de.html
E poderia me dizer o que acha desse documentário?
´Documentário - Radiografia de uma Mentira
http://poderpatriota.blogspot.com/2009/03/documentario-radiografia-de-uma-mentira.html
Ele é verdadeiro? Fala a verdade?
Obrigado
Patriota:
Gracias. Voy a revisar esos enlaces.
Saludos
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Nombre del acreedor: Sr. Paul William.
Prestamista E-mail: paul_william_loanhouse@hotmail.com
Saludos,
Sr. Paul William.
paul_william_loanhouse@hotmail.com
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